L’eau est l’un des plus importants besoins vitaux de l’être humain et des choses qui l’entourent. Malheureusement, en Afrique, elle est devenue de plus en plus rare et dans certaines zones comme au Sahel, elle n’existe presque plus à cause de la sècheresse et la dégradation des sols. Selon une étude menée par les Nations Unies, 300 millions d’habitants de l’Afrique subsaharienne n’ont pas accès à une véritable source d’eau.
Cette indisponibilité permanente de l’eau entraîne donc des conséquences majeures dans le secteur agricole des zones affectées pourtant, une grande partie de la population dépend entièrement de l’agriculture et l’élevage. Les conséquences sont aussi observées sur d’autres secteurs tels que la santé, le développement économique et social ainsi que la sécurité.
Dans ces zones, les acteurs du secteur agricole se retrouvent contraints à s’aligner selon la difficulté. Ils réduisent leurs cultures, changent leurs méthodes de culture et même, ils vont jusqu’à migrer vers une autre zone où les possibilités d’avoir de l’eau sont plus probables.
Pour essayer d’affronter ces difficultés, les experts des Nations Unies proposent des solutions telles que développer des technologies pour la collecte, le stockage et la distribution de l’eau (construction des puits par exemple) ; la mise en place des politiques de gestion intégrée de l’eau afin de garantir une utilisation équitable et durable de l’eau.
« Il pleut très peu, mais il pleut quand-même. Parler d’inondations dans un pays comme le Niger semble ridicule, mais c’est une réalité. Cette eau ne devrait pas être retenue au-dessus du sol, mais retenue et envoyée dans le sous-sol ; c’est qu’on appelle la recharge artificielle des nappes d’eau. L’avantage c’est que l’eau ne va pas loin. C’est un réservoir qui ne se remplit jamais et l’eau ne va pas loin. Si les pays pouvaient se doter des infrastructures qui envoient cette eau responsable des inondations dans le sol et des pompes pour la remobiliser, il n’y aurait pas vraiment de problème. Le manque d’infrastructures cause donc le manque d’eau dans le Sahel », déclare un des experts de la FAO avant d’ajouter que, la résolution de ce problème qui conduira à la fin de la crise alimentaire cessera aussi le terrorisme car selon lui, les terroristes sont des personnes désespérées et pourtant, s’ils ont accès à l’agriculture et l’élevage, ils pourront s’y intéresser.
« Il faut penser à développer l’agriculture, mais cela ne peut pas se faire sans l’eau », a-t-il conclu.
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