L’industrie étend ses activités à la production de jus de fruits. De plus en plus, le commerce de ces jus est commun à plusieurs pays d’Afrique. À chaque coin de rue se trouvent de petites entreprises dans cette région.
Du Cameroun en Côte d’Ivoire, du Benin au Togo, sans oublier Burkina Faso, les commerçants produisent différents jus de fruits : papayes, goyaves, oranges, mangues, ananas, baobab, bissap (oseille ou karkade) etc sont les plus populaires et les plus demandés. Les consommateurs préfèrent tourner leur intérêt vers les jus de fruits que les fruits entiers.
Toutefois, la production manuelle n’est pas vraiment rentable parce que les quantités sont très restreintes. Les producteurs de ces jus de fruits font donc de plus en plus appel à l’industrialisation. Pour y parvenir, les infrastructures, les équipements adéquats et la connaissance de bonnes techniques sont impératives.
En plus de cela, il faudrait être en mesure de gérer les stocks de fruits à produire en utilisant des méthodes de conservation naturelles.
Plusieurs marques de fruits ont déjà fait leurs preuves dans leurs différents pays. En Côte d’Ivoire, nous avons « Ivorio » ; en Tunisie, « Tropico » ; « Bravo au Benin » et « Delicio » au Burkina Faso.
Cependant, l’exportation reste un véritable challenge pour ces producteurs à cause des difficultés concernant le transport mais aussi, le coût parfois très élevé de la matière première notamment les fruits.
Le transport et la conservation des confitures et sirops à base de ces fruits demeurent moins difficiles et moins risquées. C’est d’ailleurs un marché ouvert et exploitable.
L’industrialisation des jus de fruits entre dans une forte concurrence avec les boissons gazeuses.
Les uns et les autres préfèrent désormais se tourner vers le naturel en raison de leur santé et des vertus que peuvent apporter les fruits. Le seul frein pour ceux qui n’y sont pas encore abonnés est le coût des jus naturels.
Au Cameroun par exemple, 1 litre de jus gazeux local coûte 500 FCFA. Or, pour cette même quantité, il faudra débourser 3 fois ou jusqu’à 5 fois ce prix pour les jus naturels.
« La production des jus de fruits pointe le bout de son nez dans l’industrialisation en Afrique ».
NB :Fruit juice industrialisation
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