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La Conférence africain pour soutenir l’agriculture durable

Ce dialogue vise à accroître la nutrition et la sécurité alimentaire en Afrique en accélérant les investissements et en améliorant la coordination des activités multisectorielles et multipartites. 

Cette conférence sur la fortification alimentaire à grande échelle s’est tenue à Abidjan du 26 au 28 juin 2023, en même temps que la formation d’une alliance régionale dans le secteur de la CEDEAO. Elle est organisée par l’Organisation ouest-africaine de la santé (Ooas), en partenariat avec Catholic Relief Service (Crs).

La réunion de trois jours a été officiellement ouverte par le directeur de cabinet, le Dr Charles Aka Koffi, au nom du ministre ivoirien de la santé, de l’hygiène publique et de la couverture sanitaire universelle, Pierre Dimba.

Il a rappelé qu’une précédente réunion importante de ce type, qui avait rassemblé des dirigeants africains sur le thème « Renforcer la résilience en matière de nutrition et de sécurité alimentaire sur le continent », s’était tenue en décembre 2022 sur les rives de la lagune Ebrié.

Ces consultations, a-t-il affirmé, permettront de traiter certains aspects de la malnutrition sur le continent africain, notamment les carences omniprésentes en micronutriments que sont le fer, la vitamine A et l’iode, qui “font silencieusement des ravages au sein de nos populations.”

Le continent souhaite promouvoir les objectifs mondiaux qui soutiennent l’éradication de la faim, l’assurance de la sécurité alimentaire, l’amélioration de la nutrition et la promotion de l’agriculture durable, ainsi que la Déclaration de Malabo des chefs d’État de l’Union africaine.

La malnutrition, dans toutes ses manifestations, « est un problème mondial qui a des conséquences majeures sur la vie, la santé, la croissance et, en général, sur la productivité économique des individus et des sociétés », a-t-il ajouté.

C’est pourquoi, selon le Dr Aka Koffi Charles, il faudra agir en renforçant les mécanismes de fortification déjà en place. « L’état des lieux auquel nous procédons nous permettra de prendre des décisions courageuses pour le bonheur de nos populations », a-t-il poursuivi.

Afin de faire le point sur l’état actuel de la fortification des aliments, en particulier sur les alliances nationales en cours dans ce domaine, il a demandé à ce que l’on se réunisse. En outre, il a insisté sur la mise en place d’une alliance régionale appropriée ainsi que sur la délimitation des principaux domaines d’intervention afin de combler les lacunes constatées dans le domaine de l’enrichissement des aliments.

Les objectifs du cadre directeur du projet ont été énoncés par Jacob Niamien, directeur national du CRS. Il a précisé que le Crs, créé en 1943 par des évêques américains, aide les personnes démunies et sans défense qui résident en dehors des États-Unis.

La Fondation Bill et Melinda Gates, l’Agence américaine d’aide internationale (Usaid) et d’autres partenaires institutionnels financent également cette stratégie nutritionnelle.

Namoudou Kéita, représentant du directeur de l’OAAS, a salué les progrès réalisés dans le domaine de la nutrition et, plus particulièrement, de l’enrichissement des aliments. Il a noté que “dans nos pays, la législation a rendu obligatoire l’ajout de fer et de folate dans la farine de blé, d’iode dans le sel et de vitamine A dans l’huile de cuisson”.

Il se réjouit de cette évolution, mais ajoute qu'”il reste encore beaucoup à faire”. En outre, pour lui, l’amélioration de la coopération régionale

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