L’utilisation des pesticides chimiques pour l’agriculture se montre de plus en plus dangereuse pour la santé de la population mondiale et aussi sur l’environnement.
Certains pays, en particulier ceux de l’Europe avaient pris la résolution de réduire de moitié leur utilisation de ces pesticides chimiques seulement, 7 ans avant la fin de l’objectif (prévu en 2030), il n’y a pas un réel changement.
Cette réduction de l’utilisation des pesticides est donc un problème plus profond que ce qu’ils espéraient et des solutions simples pour y remédier n’ont pas encore trouvées.
Toutefois, les concernés par le secteur agricole ne lâchent pas prise. Un colloque de restitution avec environ 1 400 participants de diverses nationalités a eu lieu à Paris.
Il en ressort que, 144 experts qui travaillent déjà depuis 2 années prévoient concevoir un système agricole et alimentaire sans l’usage de pesticides chimiques d’ici 2050, action menée avec l’Alliance européenne de recherche dans le cadre du programme prioritaire de recherche (PPR) « Cultiver et protéger autrement ».
Seulement, de nombreuses questions leur ont été posées à ce sujet : dans quelles conditions une telle transformation serait-elle possible ? Quels seraient ses impacts sur la production, l’usage des terres, la balance commerciale et les émissions de gaz à effet de serre (GES) ?
En guise de réponse, 3 scénarios ont été cités avec pour chacun une trajectoire de transition et l’illustration de ces scénarios et trajectoires.
- Scénario 1 : « Marché global » : des chaînes de valeur mondiales et européennes basées sur les technologies numériques et l’immunité des plantes pour un marché alimentaire zéro pesticide.
- Scénario 2 : « Microbiomes sains » : des chaînes de valeur européennes basées sur les holobiontes des plantes, les microbiomes du sol et des alimentspour un régime sain.
- Scénario 3 : « Paysages emboîtés » : des paysages complexes et diversifiés et des chaînes de valeur régionalespour un régime sain et durable.
« Pour chaque scénario, les systèmes de culture sans pesticides reposent sur la diversification des cultures, le développement du biocontrôle, le choix de cultures et de variétés adaptées, l’apport du numérique et des agroéquipements, et enfin l’anticipation de l’arrivée de bioagresseurs par des dispositifs d’épidémiosurveillance. »
Plusieurs sont dans l’attente d’un résultat positif, car l’environnement et les êtres humains seront au moins protégés des effets néfastes des pesticides chimiques tels que l’infertilité masculine, les cancers et les effets sur les fœtus.
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