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Guinée : les acteurs économiques à la Première Edition du Vizoori Business Forum

Pendant deux jours, des acteurs économiques guinéens et ouest africains à travers une conférence et plusieurs panels ont échangé autour de la thématique « quel nouvel ordre économique pour l’Afrique ?». L’événement a réuni d’importantes figures du secteur public et privé tant en Guinée que dans la sous-région. Organisé par Vizoori Communication dans un réceptif hôtelier à Conakry les 28 et 29 octobre, le Vizoori Business Forum a permis de discuter de la quasi-totalité des problématiques majeures des affaires dans un contexte de crises mondiales perpétuelles.

Par ailleurs, le représentant de TIAST GUINEA a, dans son intervention, relevé la nécessité de valoriser le secteur agricole qu’il considère comme un secteur minimisé dans les politiques économiques en Guinée malgré sa valeur ajoutée. « L’extraction de la bauxite détruit l’écosystème. Il est bien que les industriels miniers fassent le remblai des endroits exploités et d’y planter du manioc ou de la patate douce qui ont plus de valeur ajoutée que la bauxite » estime Docteur Habib Kourouma. Poursuivant, l’expert a démontré que la cohabitation entre mines et agriculture est bien possible. Abordant le modèle d’affaires de TIAST, il a cité l’exemple de la transformation industrielle en vue de produire l’amidon du manioc. En 2018, l’amidon de manioc sur le marché international, selon Docteur Kourouma, « a atteint 40,53 milliards de dollars et les estimations d’ici 2026 est de 66,84 milliards de dollars. » A cet exemple, s’ajoute la farine du manioc qui peut être produit localement au même degré de planification que la farine du blé.

En marge des différents panels, le Vizoori Business Forum a également servi de cadre à la formation des jeunes aspirants entrepreneurs et startuppers. La mauritanienne Amina Habib, directrice générale de El Habib Holding, et les autres intervenants ont tout au long de l’évènement invité les jeunes entrepreneurs à se former pour sortir de l’entrepreneuriat de survie.

A noter que le gouvernement guinéen accompagne toutes les actions de développement qui s’inscrivent dans l’agenda des autorités de la transition. C’est d’ailleurs ce qu’a expliqué Ismaël Nabé, représentant du premier ministre, conseiller charge du public et privé à la primature. Il a rassuré les organisateurs du soutien du gouvernement à travers les réformes engagées. Les organisateurs entendent poursuivre le coaching et le suivi des jeunes entrepreneurs seront prioritaires.

 

Par ailleurs, le représentant de TIAST GUINEA a, dans son intervention, relevé la nécessité de valoriser le secteur agricole qu’il considère comme un secteur minimisé dans les politiques économiques en Guinée malgré sa valeur ajoutée. « L’extraction de la bauxite détruit l’écosystème. Il est bien que les industriels miniers fassent le remblai des endroits exploités et d’y planter du manioc ou de la patate douce qui ont plus de valeur ajoutée que la bauxite » estime Docteur Habib Kourouma. Poursuivant, l’expert a démontré que la cohabitation entre mines et agriculture est bien possible. Abordant le modèle d’affaires de TIAST, il a cité l’exemple de la transformation industrielle en vue de produire l’amidon du manioc. En 2018, l’amidon de manioc sur le marché international, selon Docteur Kourouma, « a atteint 40,53 milliards de dollars et les estimations d’ici 2026 est de 66,84 milliards de dollars. » A cet exemple, s’ajoute la farine du manioc qui peut être produit localement au même degré de planification que la farine du blé.

En marge des différents panels, le Vizoori Business Forum a également servi de cadre à la formation des jeunes aspirants entrepreneurs et startuppers. La mauritanienne Amina Habib, directrice générale de El Habib Holding, et les autres intervenants ont tout au long de l’évènement invité les jeunes entrepreneurs à se former pour sortir de l’entrepreneuriat de survie.

A noter que le gouvernement guinéen accompagne toutes les actions de développement qui s’inscrivent dans l’agenda des autorités de la transition. C’est d’ailleurs ce qu’a expliqué Ismaël Nabé, représentant du premier ministre, conseiller charge du public et privé à la primature. Il a rassuré les organisateurs du soutien du gouvernement à travers les réformes engagées. Les organisateurs entendent poursuivre le coaching et le suivi des jeunes entrepreneurs seront prioritaires.

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