Les jeunes guinéens ont compris l’affirmation « la terre ne trahit pas ». De plus en plus, ils s’engagent dans l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD), notamment sur la problématique de l’élimination de la pauvreté et de la faim. Pour ce faire, nombreux ont choisi de retourner à la terre dans le but de rendre concret l’autosuffisance alimentaire tant voulue en Guinée.
Ils sont des milliers de jeunes guinéens diplômés de grandes universités d’ici et d’ailleurs qui ont refusé le confort des bureaux pour embrasser l’agriculture. Leur amour pour la terre est inspirant et pousse la curiosité de ceux qui pensaient que l’agriculture est réservée qu’aux personnes vivant dans les villages, d’essayer également. Pour rehausser leurs ambitions et à accélérer leurs mesures destinées à atteindre leur but, ces agri-preneurs se sont même éloignés de la capitale et des centres-villes où ils ont passé la plupart de leur existence. Il y’en a aussi qui vivaient à l’extérieur notamment en Occident, qui sont finalement rentrés en Guinée, et se sont précipités vers les champs dans le pays profond. Ce sont à la base des politiques, juristes, médecins, économistes, journalistes, communicants, informaticiens, esthéticiens,
Des jeunes guinéens avec un background intellectuel considérable, fiers de se transformer en inédits hommes et femmes ruraux. Ils se confondent aux paysans, pataugent dans la boue et travaillent ardemment la terre. On peut aussi les remarquer sur des engins roulants dans les sentiers tortueux et glissants menant à des hectares de terres dont ils se sont appropriés grâce à des économies. Ils se font déjà de la place parmi les pionniers de l’autonomie et ne semblent pas laisser une autre génération se hisser en premier rang. Pour eux, il est désormais temps de rendre à l’agriculture sa place et son temps, et c’est à la vaillante jeunesse pleine d’énergie de le faire. Leur vision de l’agriculture semble développée que celle traditionnelle qu’on avait l’habitude de vivre. Ils pensent industrialisation de l’agriculture et se forgent dans ce domaine. D’ailleurs, plusieurs d’entre eux se sont dotés de machines agricoles plus performantes afin d’améliorer et développer le travail de la terre.
Plus loin, ils collaborent déjà avec des entreprises aptes à donner plus de valeur à l’agriculture. C’est le cas avec TIAST GUINEA, cette filiale d’origine chinoise implantée depuis août 2022 en Guinée et décidée à développer l’agro-industrie avec à la clé, un crédit-bail de plus 80%, l’implantation des usines, la formations des techniciens locaux, …. Une belle opportunité que nombreux agri-preneurs ont donc commencé à saisir. Cette collaboration va donner un coup de pouce aux groupements de paysans et réduire, voire annuler les risques que rencontrent souvent ces derniers dans le cadre du travail.
L’assurance avec ces jeunes agri-preneurs guinéens, c’est l’idée qu’ils ont de la modernisation de l’agriculture. Pour eux, il faut s’engager pleinement dans la culture et réduire considérablement le côté traditionnel qui maintient l’état statique de l’agriculture. Au lieu de continuer à travailler presque à mains nues, sans appuis, sans engrais, ni même des techniques culturales, il faut désormais grandir avec des mécanismes extra-traditionnelles, notamment l’industrialisation agricole. C’est le meilleur à faire pour l’autosuffisance alimentaire et l’autonomisation des hommes et femmes rurales.
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