Pour Rééquilibrer, le Niger doit Dynamiser son Agriculture Face à la Flambée du Pétrole
L’Organisation financière internationale comptant 189 pays membres, des employés de plus de 170 pays et des bureaux dans plus de 130 endroits, la Banque mondiale est un partenariat international unique composé de cinq institutions œuvrant pour des solutions durables qui réduisent la pauvreté et construisent une prospérité partagée dans les pays en voie de développement.
Dans sa quête de réduire de la pauvreté et de construction d’une prospérité partagée dans l’État du Niger, la banque mondiale met donc en garde le Niger d’adopter de technologies modernes dans tous les secteurs de l’économie,
, à commencer par l’agriculture pour la rendre plus commerciale et productive, face aux « perspectives d’augmentation de la production pétrolière étant susceptibles de créer une forte demande intérieure qui ne manquera pas de créer des pressions inflationnistes et ainsi de désavantager la compétitivité des autres secteurs économiques » a précisé l’économiste principal et co-auteur du mémorandum économique de la Banque intitulé les voies d’une croissance durable au Niger, Paolo Di Lorenzo.
« Il est donc essentiel d’accroître la productivité agricole et de promouvoir le financement du secteur privé pour éviter ces hausses de prix » Au cours des 20 dernières années selon la Banque, la croissance a été relativement robuste, c’est-à-dire qu’une moyenne de 5,2 % par an, ce qui va à une mesure essentielle permettant de réduire le taux d’extrême pauvreté de plus de 50 % à 41 % au cours de cette période.
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