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UA : Lancement d’appel en matière développement agricole en Afrique

Afin de remplir les obligations de l’Afrique en matière de développement agricole, l’Union africaine (UA) a appelé à des mesures coordonnées.

Selon un communiqué de presse du bloc panafricain publié vendredi soir, cet appel a été lancé par Josefa Sacko, commissaire de l’UA chargée de l’agriculture, du développement rural, de l’économie bleue et de la durabilité environnementale, lors d’une réunion sur l’état d’avancement de l’initiative phare de l’Afrique en matière de développement agricole, connue sous le nom de Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine (PDDAA).

En juillet 2003, les chefs d’État et de gouvernement d’Afrique ont approuvé le PDDAA à Maputo, la capitale du Mozambique. En 2014, les dirigeants africains ont approuvé la déclaration de Malabo, qui s’appuie sur la déclaration de Maputo adoptée à l’époque et comprend sept promesses audacieuses, dont la première est un réengagement en faveur du programme.

« Il reste deux ans pour achever la déclaration de Malabo. Afin de soutenir un programme post-Malabo solide, M. Sacko a souligné que “nos États membres sont loin de remplir les sept engagements de Malabo, ce qui nécessite une intervention forte sur ce que nous pourrions éventuellement faire pour les aider à maintenir le cap sur la performance agricole et à créer des solutions fondées sur des preuves dont nous pourrions tirer des enseignements ».

Rappelant que les principaux objectifs du programme étaient d’assurer la sécurité alimentaire, de stimuler la croissance agricole et de faire progresser le développement rural dans toute l’Afrique, la commissaire a noté que le PDDAA a constitué une base essentielle pour accélérer la transformation agricole sur l’ensemble du continent. En outre, a ajouté Mme Sacko, la déclaration de Malabo a introduit des engagements audacieux pour mettre fin à la faim, réduire la malnutrition infantile, diminuer de moitié la pauvreté d’ici 2025, tripler le commerce intra-africain et accroître la résilience aux chocs et à la variabilité du climat, entre autres choses. Il a également mis l’accent sur la responsabilité partagée de toutes les parties concernées.

Le commissaire a conclu qu’une collaboration et un dévouement accrus sont nécessaires pour assurer le succès du PDDAA, compte tenu de l’apparition de crises, notamment la pandémie de COVID-19, de conflits et des effets du changement climatique.

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