Les aléas climatiques démoralisent les agriculteurs et cela les rendent impuissant. Face à ce fléau, le ministre de l’agriculture combine la souveraineté alimentaire et transition écologique. Les agriculteurs ressentent un sentiment d’impuissance auquel s’ajoute l’incertitude géopolitique. Selon Loir-et-Cher « il y a un sentiment d’impuissance et il y a une grande détresse, s’ajoutant à ça une incertitude géopolique générale ». Les faits révèlent que les différentes crises auxquelles sont confrontés les agriculteurs comme la crise porcine, la grippe aviaire n, la crise ukrainienne, le gel, la grêle et la sécheresses ces douze mois était ceux a quoi ils se confrontaient de 5 en 10 ans. Les exploitants agricoles ont reçu des fonds des dommages causés par ces crises.
Selon Marc Fesneau, plus d’un milliard d’euros sont octroyés aux acteurs touchés par la grippe aviaire, 640 millions d’euros dans le plan de résilience pour soutenir les éleveurs à nourrir leurs animaux après la flambée des prix entraînées par la guerre en Ukraine. Dans les mois de mai et juin une cinquantaine de département et 1500 communes environ ont été touché par des orages de grêle ravageuse. « Le monde agricole sait ce que sont les calamités, mais quand vous avez trois épisodes de grêle sur la vigne, à la fin vous vous dites que vous ne pourrez plus en faire, quand bien même vous êtes indemnisés » poursuit le ministre. Environ 400 000 agriculteurs sont susceptibles de prendre leurs retraites donc si les agriculteurs professionnels qui sont censé prendre le relais se décourage, alors il y a plus d’inquiétudes. Dans la « mission flash » lancée à la suite des épisodes de grêle, la première recommandation est de recenser les situations les plus délicates, notamment sur le plan psychologique. Il est donc clair qu’une exploitation agricole ne peut commencer sans prendre en compte les risques de changement climatique.
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