Le Sénégal Accueille les Partenaires Techniques et Financiers pour un Atelier de Partage D’expérience des Projets Agricoles.

Les G5 et les trois agences spécialisées des Nations Unies organisent un atelier consacré au partage d’expériences des projets agricoles au Dakar. Les partenaires techniques et financiers présent à l’atelier planchent sur le Programme conjoint Sahel en réponse aux défis Covid-19, conflits et changements climatiques (SD3C). Ce Programme piloté par le G5 Sahel (Burkina Faso, la Mauritanie, le Niger et le Tchad) est soutenu par l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, le Programme alimentaire mondial et le Fond international de développement agricole. L’objectif principal de l’atelier est « l’accroissement de la productivité agricole, forestière, de pêche et de l’élevage » et pour y arriver, le G5 Sahel dispose d’un budget de 114 milliards de francs CFA. Il est éminant que ce programme mise sur des pratiques et techniques « résilientes » aux changements climatiques, dans les zones d’interventions constituées des pays comme le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad.

Selon M. Thierry, le SD3C a aussi pour objectif de favoriser l’intégration économique des pays concernés, avec des interventions visant à renforcer les marchés transfrontaliers et à sécuriser les transactions frontalières. Il continue ses propos en soulignant que « le Sahel est confronté à de nombreux défis multidimensionnels et souvent interconnectés ». Un fonctionnaire de la FIDA met en exergue des défis comme l’insécurité transfrontalière, la dégradation des terres, la gestion durable des ressources naturelles et la sécurité alimentaire. Il insiste sur la nécessité d’une « confrontation » des structures intervenant dans la zone du Sahel et s’occupant de ces questions. Les faits sont valables et parlent d’eux-mêmes que pour une Afrique meilleure et prospère, le développement agricole doit être au centre de nos préoccupations