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Le commissaire à l’agriculture Belge, prévoit prolonger en 2023 des dérogations sur les règles environnementales concernant la jachère afin de renforcer la production céréalière.

Le creux céréalier engendrer par la crise russo-ukrainienne pousse la commission Belge à valider une dérogation « temporaire » sur les règles de jachère, y autorisant « toute culture destinée à l’alimentation humaine et animale » un potentiel de 4 millions d’hectares supplémentaires. Cette population vivait sous une Politique agricole commune (Pac) déclarant que les exploitations dépassant 15 hectares doivent compter au moins 5% de « surfaces d’intérêt écologique » (prairies, haies, arbres, jachères) afin de bénéficier des fonds Européens mais aujourd’hui face à la crise alimentaire mondial, elle décida l’exigence d’au moins 4% de jachères (terres non cultivée) dans la nouvelle Pac démarrant janvier 2023 de renforcer la biodiversité et l’enrichissement des sols. Le commissaire à l’agriculture Janusz Wojciechowski, qui avait indiqué vouloir prolonger en janvier 2023 une autre dérogation concernant l’obligation de rotation des cultures sur une même parcelle, change d’opinion en voulant proposer de nouveau à la commission une extension d’un an de la dérogation sur les jachères et ceci suite à la réclamation d’une majorité d’Etats.

Il va plus loin dans ces propos en déclarant « On ne sait pas quelles sont les surfaces de jachères véritablement remises en cultures, c’est sans doute bien moins de 4 millions d’hectares, puisque la décision a été prise tardivement (…) En décidant d’une dérogation pour 2023 très à l’avance, nous pourrons mieux évaluer l’impact ». L’hors de la réunion tenue au Luxembourg par les ministres européens d’agriculture, il leurs fait comprendre que la possibilité d’utiliser les jachères-très contestée par les organisations écologiques restait « « un instrument volontaire » au service des Etats, et non une obligation. Le ministre français Marc Fesneau observe en disant « Environ 340 000 hectares sont concernés en France. Mais c’est un peu tôt dans la saison, on est seulement le 10 juin, pour pouvoir mesurer les effets ». Nous pouvons dire que les volumes de récoltes des céréales dans l’UE en 2022 « s’annoncent déjà meilleurs qu’en 2021 ».

 

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