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La filière de la production agricole pour maintenir la cadence de l’agriculture.

Comme l’a mentionné L’USDA dans l’une de ces rapports, la population mondiale risque de doubler d’ici 2050 rendant impératif le développement de l’agriculture afin de répondre aux besoins de la population. Une étude qui s’inscrit dans un contexte d’insécurité alimentaire pour le continent africain fragilise par les aléas climatiques, la crise sanitaire, et la flambée des prix consécutive à la guerre en Ukraine. Il faut donc commencer par la productivité.

Améliorer la productivité

En 2018, en Afrique, la consommation moyenne en Engrais était de 15,5 kg/ha soit dix fois moins qu’en France et l’irrigation est dix fois moins développée qu’en Asie et la mécanisation reste peu répandu. Il est donc clair que l’augmentation de la productivité agricole est nécessaire au développement des filières et pour commencer il faut donc faciliter l’accès aux intrants et technologies agricoles. Il faut également expansionner l’espace cultivable et plus rendre accessible le bail des terres cultivables. Si nous prenons par l’exemple du Rwanda grâce à des subventions des intrants, des semences améliorées, des prestations de conseils, des regroupements d’assolements ou l’octrois des crédits aux agriculteurs, en une quinzaine d’année, le pays a quadruplé sa production du maïs. Mais seul l’augmentation de la productivité ne suffit pas à construire une filière durable. L’intensification écologique de l’agriculture, qui tient compte des préoccupations sanitaires et environnementales, reste notamment à mettre en œuvre d’où vient l’adaptation des politiques.

Adapté des politiques pour favoriser la production

Des pays continuent toujours par se préoccuper de leurs populations en terme alimentaire et ceci se voit dans leurs actions faces aux crise liées à l’alimentation. Au Sénégal par exemple, à l’époque de la grippe aviaire, le gouvernement a quasiment cessé tout import de viande de poulet sur son territoire. Le Togo de son coté, défavorise la taxe à l’export des produits local comme le soja. Ces pays se battent pour assurer la sécurité alimentaire de leurs populations. En se basant sur ces exemples, des mesures peuvent aussi être prisent pour assurer le développement de la production du continent Africain. La dépense publique en faveur de l’agriculture et de l’alimentation. Les dépenses telles que le paiement direct au producteur, le soutien à l’assurance récolte, l’aide à la consommation des produits alimentaires, les contrats d’approvisionnement des cantines scolaires sont peu appliqués en Afrique subsaharienne. Ces adaptions permettrons de solidifier la chaîne de la production agricole en Afrique. Pour aller plus loin, nous pouvons adopter d’autres moyens qui sont la création des organismes professionnelles.

Liaisons des organisations professionnelles au secteur agricole.

Les organisations internationales sont également des interlocuteurs privilégiés avec le pouvoir public. Ces organisations favorisent la contractualisation, et donc une meilleure résilience face à la volatilité des prix. Il est très important de doublé la garanti sur les prêts de campagne des producteurs auprès des banques pour afin de leurs permettre de s’approvisionner des équipements et intrants.

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