La culture maraichère comme un choix alternatif pour la souveraineté alimentaire

Face à la poussée démographique mondiale actuelle, notamment en Afrique, qui devrait atteindre 2,5 milliards d’habitants d’ici 2050, le continent n’aura d’autre choix que d’accroître sa productivité agricole. L’agriculture est un secteur clé pour l’intégration économique du continent. Au XXIe siècle, il ne faut pas forcement être agriculteur de profession pour se lancer dans la culture. Outre les pratiques agricoles traditionnelles, qui ne donnent pas les récoltes suffisantes pour nourrir le continent et exporter les excédents. Le changement climatique est à l’origine de cette situation.

Le climat est devenu un sujet de discussion très important, incite les parties prenantes et le système international à investir des millions de dollars chaque année afin de résoudre ce problème majeur, en particulier pour le secteur agricole. Bien que l’agriculteur local ou le paysan puisse toujours s’engager de manière rentable dans des activités agricoles no les mauvaises conditions météorologiques et climatiques, notamment les faibles précipitations. Le secteur agricole africain est principalement de type pluvial, ce qui signifie que les agriculteurs dépendent uniquement des précipitations pour exercer leurs activités agricoles. La récolte est donc une question de la quantité de la précipitation par saison agricole. Cela n’est toutefois pas utile dans le contexte actuel d’augmentation de la population, où la sécurité alimentaire est devenue primordiale pour les gouvernements, les États et les individus sur le continent.

La culture maraichère

Le maraîchage, un sous-secteur de l’agriculture s’agit de la production commerciale de légumes, de fruits, de fleurs et bien d’autres plantes à une échelle plus grande qu’un jardin familial, mais suffisamment petite pour que de nombreux principes du jardinage soient applicables. Ceci est généralement effectué avec l’irrigation pour s’assurer que la pratique se déroule toute l’année non limitée par les précipitations (n’est pas de nature). Comme pour toutes les entreprises agricoles, l’objectif est de se nourrir d’abord et de gérer l’exploitation comme une entreprise orientée vers le profit. La culture reste donc une véritable activité économique occupant les exploitants durant la contre saison surtout pour ceux qui le pratiquent.

Cette méthode de culture très importante entraîne de nombreux avantages. Le gouvernement togolais a donné la priorité à ce sous-secteur du secteur agricole en déployant des politiques et des interventions afin d’encourager les agriculteurs à exploiter sans cesse ce secteur pour assurer la sécurité ou la souveraineté alimentaire dans l’État a savoir un soutien spécifique destiné à la structuration de la filière, facilitation de l’accès aux intrants et aux kits d’irrigation à base de pompes solaires, ainsi que la réalisation de forages sur les zones d’aménagement agricoles planifiées (ZAAP).

Pourquoi devriez-vous vous lancer dans le maraîchage au lieu de la méthode traditionnelle d’agriculture ?

• Le maraîchage engendre de meilleurs rendements agricoles. Les cultures suffisamment reçoivent la quantité d’eau et les autres nutriments essentiels nécessaires à leur développement et à l’obtention de meilleurs rendements.
• Les meilleurs rendements contribuent de manière concomitanteà résoudre le problème de la faim et donc assurer la sécurité alimentaire.
• Il peut être pratiquée toute l’année, c’est-à-dire qu’il n’est pas une culture saisonnière ni culture pluviale. La récolte est donc une question de la quantité de la précipitation par saison agricole
• Il est propice aux régions à faible pluviositésurtout en Afrique subsaharienne.