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La Banque Mondial Expose les Contraintes du Togo en Matière Agricole.

Les contraintes au développement économique du Togo mentionné par la Banque mondiale sont rapportées dans ces propos : « La faible productivité agricole, le potentiel économique intact des villes togolaises, les faibles niveaux de compétitivité commerciales et de participation dans les chaînes de valeurs mondiales ». Ces contraintes sont mentionnées par la Banque mondiale dans son rapport « Togo Country Economic Memorandum 2022, Toward Sustainable and Inclusive Growth ».

 

Toutefois, le développement de l’économie du pays devrait se reposer sur l’agriculture. Aujourd’hui, le pays se retrouve avec environ 39 % d’une population active en agriculture. La population rurale s’accroit à 2% par an ce qui implique que si cet accroissement s’ajoute au nombre d’agriculteurs, dans moins de 10 ans, plus de la moitié de la population pratiquerait la culture du sol. Au cours de ces trois dernières décennies, la production agricole a augmenté de 3,1% par an et ceci est exclusivement dû à l’augmentation annuelle de 2,8% des terres cultivables. Les intrants sont également augmentés de 0,3%.

 

Aucun progrès n’a malheureusement pas été fait en termes de technologie. La Banque mondiale a donc identifié des meilleures perspectives de développement agricole et d’exportations alimentaires. Pour les marchés mondiaux, elle préconise de promouvoir les activités d’agribusiness dans les produits de spécialités à haute valeur comme les fruits et légumes frais et transformés. Pour les marchés régionaux, l’accent devrait être mis sur les produits alimentaires transformés, dont ceux nécessitant des importations de matières premières brutes comme le lait en poudre. « Ces produits bénéficient des avantages comparatifs du pays comme l’environnement tropical, une main d’œuvre qualifiée, d’excellentes facilités portuaires et aéroportuaires à Lomé reliées au corridor routier nord-sud et de la position clef du pays entre des marchés alimentaires émergents majeurs comme le Ghana et le Nigeria qui ont une classe moyenne urbaine ».

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