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IFOAM Tend une Main Secourable Pour Aider les Agriculteurs Biologiques en Afrique.

Dans le monde entier, l’Afrique se trouve être le continent qui embrasse le plus la biodiversité. On ne peut contester ce fait tant sa variété d’animaux, de terres et de plantes, de cultures et de climats est sans équivalent ! Ayant environ ¾ de sa population engagée dans le secteur agricole, il n’est pas surprenant que l’Afrique soit connue comme un continent agricole. On peut alors dire que l’Afrique a une longue histoire en ce qui concerne les pratiques d’agriculture biologique. 

Plus de 50 % des Africains sont capables de vivre de l’agriculture. Ceci étant dit, il est incroyable, voire malheureux, de constater que la majorité de ces agriculteurs vivent dans une pauvreté abjecte et qu’environ un cinquième de la population est toujours mal nourri. C’est ce qui rend nécessaire l’utilisation de l’agriculture biologique, car l’écosystème et les autres ressources, outre la terre, doivent être utilisés efficacement et soutenus en même temps. 

L’agriculture biologique est un système de production qui favorise le maintien de la santé des sols, des personnes et des écosystèmes en s’appuyant sur la biodiversité, les processus et les cycles écologiques adaptés aux conditions locales, au lieu d’utiliser des intrants qui ont des effets néfastes sur l’écosystème. Pour y parvenir, le système combine des principes traditionnels, novateurs et scientifiques pour être bénéfique à l’environnement, ce qui permet de promouvoir des relations équitables et une bonne qualité de vie pour toutes les parties prenantes. 

Il existe deux formes d’agriculture biologique en Afrique. Il s’agit de l’agriculture biologique certifiée et de l’agriculture biologique non certifiée. Il se trouve que seulement 0,2% des terres agricoles biologiques africaines peuvent avoir une certification. La majorité des agriculteurs africains engagés dans l’agriculture biologique ne sont pas certifiés. La plupart des agriculteurs certifiés cultivent des produits dans le but de les vendre à l’extérieur de leur pays, tandis que ceux qui ne sont pas certifiés cultivent des produits pour leur subsistance et/ou pour les vendre dans leur pays. La raison pour laquelle la majorité des agriculteurs biologiques ne sont pas certifiés est que, bien que tous soient tenus d’obtenir une certification, le coût de celle-ci est élevé.

Il est intéressant de noter que les agriculteurs non certifiés sont en mesure de proposer leurs cultures à la vente de manière informelle sans avoir besoin de se faire certifier. Pour aider ces agriculteurs, la Fédération internationale des mouvements d’agriculture biologique, IFOAM-Organics International, leur a tendu une main secourable. 

En aidant ces agriculteurs, IFOAM-Organics a créé des marchés locaux pour eux. Elle a également encouragé les systèmes de garantie participatifs (SGP) parmi eux. IFOAM- Organics International fait cela pour garantir les principes de l’agriculture biologique. Ces principes comprennent le principe de santé, le principe d’écologie, le principe d’équité et le principe d’attention. Le respect de ces principes permet d’améliorer la santé des sols, de les maintenir et de préserver l’écosystème. Ils contribuent également à protéger les générations actuelles et celles qui sont à venir. 

En outre, ils organisent des sessions de renforcement des capacités pour ces agriculteurs afin de les équiper et d’améliorer ainsi leurs moyens de subsistance. 

 

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