FAO soutien l’agriculture biologique pour la sécurité alimentaire

Selon la FAO, 770 millions de personnes souffrent de malnutrition.  La première question qui se pose aujourd’hui est de savoir ce qu’il faut faire pour lutter contre l’insécurité alimentaire et les différentes formes de malnutrition. Même si la production alimentaire mondiale est largement suffisante pour nourrir tout le monde, la réalité est toute autre.

Comment lutter contre l’insécurité alimentaire ? Quels sont les moyens de prévention dans le cas de la Tunisie ?  Telles sont quelques-unes des questions abordées aujourd’hui lors d’un débat sur la sécurité alimentaire organisé par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à la foire du livre du Kram.

Les conversations ont porté sur la nécessité de contrôler notre consommation alimentaire.  Il s’agit de mieux contrôler notre alimentation afin de prévenir certaines maladies.

Il convient de préciser que la sécurité alimentaire est un problème crucial de santé publique, d’économie et d’environnement. Elle est liée à la disponibilité, à l’accessibilité, à la qualité et à la viabilité à long terme des aliments produits et consommés.

Emna Jelassi Kamoun, principale organisatrice du projet ASCO « Support to Official Control Services for Animal and Plant Products », a souligné l’importance cruciale de l’orientation stratégique du système des Nations unies sur le thème “One Health”.

Elle souligne l’importance de soumettre les produits alimentaires à des contrôles officiels rigoureux, conformément aux normes nationales et internationales. Cela permet de s’assurer que la population reçoit des aliments nutritifs et de haute qualité.

À cet égard, elle souligne l’importance du projet ASCO, financé par l’Union européenne et mis en œuvre par la FAO, qui vise à fournir une assistance technique et matérielle aux institutions chargées du contrôle officiel, en particulier la Direction générale de la santé des végétaux et du contrôle des intrants agricoles (DGSVCIA) et la Direction générale des services vétérinaires (DGSV).