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De bonnes infrastructures, la voie à suivre pour lutter contre l’insécurité alimentaire en Afrique.

Après la pandémie du CoVID-19 et la nouvelle guerre Russie-Ukraine, l’incidence de l’insécurité alimentaire plane sur le continent africain. Malgré les nombreuses terres arables du continent, les Africains ont été exposés à une forte dépendance vis-à-vis de l’Europe pour les céréales et de nombreux autres produits agricoles en complément de ceux produits localement. Il n’est pas exclu de dire que l’insécurité alimentaire sur le continent est due à l’incapacité d’utiliser le potentiel disponible à son maximum.

De nombreux pays africains sont des exportateurs potentiels de denrées alimentaires vers le continent africain et au-delà. Parmi ces pays figurent le Malawi, la République démocratique du Congo et la Zambie. Grâce à leurs vastes étendues de terre, ces pays ont la capacité de produire plus de cultures et de produits agricoles qu’ils ne le font actuellement. Ils peuvent approvisionner à la fois leurs marchés locaux et exporter le reste. Cela leur permettra d’aider les pays voisins qui n’ont pas la capacité de fournir leur propre nourriture. Il existe cependant de nombreux obstacles à franchir pour que leur potentiel se concrétise. Dans le cas contraire, il s’agira toujours d’un souhait.

La plupart de ces obstacles sont liés aux infrastructures. Les méthodes agricoles utilisées dans la plupart de ces pays sont dépassées et destructrices pour l’écosystème. L’utilisation de la culture sur brûlis, par exemple, épuise les sols. Dans un pays comme l’Afrique du Sud, les réservoirs d’eau doivent être protégés pour favoriser l’agriculture dans le pays.

Il est nécessaire d’étudier les technologies agricoles existantes et de les utiliser. Cela permettra d’améliorer les rendements par hectare de terre cultivée. Les agriculteurs doivent être formés par des experts étrangers à l’utilisation de technologies telles que les engrais et l’irrigation au goutte-à-goutte.

La récolte en Afrique est également un autre obstacle qu’il faut surmonter. Il est nécessaire d’encourager les jeunes à participer à la récolte des cultures, car ils sont très énergiques et efficaces.

Les voies de transport entre les pays africains doivent être bien organisées. Il faut beaucoup de temps pour transporter une récolte d’un pays africain à un autre pays africain. Au contraire, il faut moins de temps pour exporter des cultures vers l’Europe. En tant qu’êtres humains rationnels, la plupart des gens préféreront exporter leurs cultures vers l’Europe plutôt que vers leurs pays africains frères, car le temps, c’est de l’argent. L’Union africaine et les autres parties prenantes doivent s’unir pour investir massivement dans le développement des infrastructures. Cela permettrait de réduire le nombre de marchandises qui se gâtent en route vers les marchés régionaux.

Les agriculteurs doivent unir leurs forces à celles des négociants si l’on veut mettre fin à l’insécurité alimentaire en Afrique. Cela peut être renforcé par la communication. Les négociants savent quand les agriculteurs ont fait leurs récoltes et les agriculteurs savent aussi qu’il y a un marché prêt pour les récoltes. Cela contribuera à réduire l’incidence des pertes post-récolte en Afrique. La majorité, sinon la totalité, des cultures récoltées seront achetées par les consommateurs. Cela contribuera grandement à assurer un approvisionnement alimentaire suffisant sur le marché africain. Par conséquent, l’insécurité alimentaire en Afrique appartiendra au passé.

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