Le Ministre Ivoirien de l’Agriculture et du développement rural, a récemment déclaré que le prix d’achat du coton graine restera élevé pour la campagne 2023/24. Le premier choix sera fixé à 310 FCFA par kilo, tandis que le deuxième choix sera de 285 FCFA par kilo. En outre, les subventions pour les engrais seront maintenues. Cette annonce précoce du prix du coton vise certainement à soutenir les agriculteurs touchés par la mauvaise récolte de la campagne 2021/22. Année ayant connu une chute de 574 kg par hectare.
Des prix d’achat élevés pour le coton graine et des subventions pour les engrais sont des mesures essentielles pour stimuler les investissements dans la culture du coton en Côte d’Ivoire et améliorer les rendements. Ces mesures favorisent la relance de l’industrie cotonnière du pays et garantissent aux producteurs des revenus décents.
Quant au cacao, dans le but d’améliorer sa production pour la campagne 2023/24, le géant mondial se fixe pour objectif de semer 400 000 hectares, ce qui pourrait entraîner une production de 400 000 tonnes. Bien que cela représente une augmentation de 70 % par rapport à la campagne précédente, les niveaux restent inférieurs à ceux de 2018/19, où la production avait excellé en atteignant 468 983 tonnes.
Il est donc nécessaire que les autorités surveillent de près les attaques de la jasside et prennent des mesures préventives pour limiter les risques lors de la prochaine récolte. Afin d’éviter une baisse similaire des rendements à celle de la dernière campagne, il est nécessaire de mettre en place une surveillance régulière, d’utiliser des techniques de lutte efficaces et de sensibiliser davantage les agriculteurs.
Favoriser un prix d’achat élevé du coton graine et subventionner les engrais sont deux moyens efficaces pour soutenir les agriculteurs de coton en Côte d’Ivoire. Avec des perspectives prometteuses pour la prochaine campagne, il est essentiel d’augmenter la productivité, de contrôler les ravageurs et de promouvoir des pratiques agricoles durables afin de soutenir la reprise de l’industrie cotonnière du pays.
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