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Révolutionner l’export des produits manufacturés guinéens grâce au service d’écoulement TIAST

En Guinée, la commercialisation devenue impossible, la campagne de cette saison sèche courant de décembre à mars avait pourtant bien commencé : 20 % de la production ont pu être récoltés et vendus en janvier au prix de 4 750 GNF/kg. Et puis survint le coronavirus avec son cortège de restrictions : fermeture des marchés et des frontières, arrêt des transports et des circuits d’approvisionnement. Les agriculteurs guinéens ont durement été affectés par la COVID 19 comme l’a signalé cet originaire de la moyenne Guinée. << Depuis février, nous sommes en train de récolter les pommes de terre. Elles sont en train de pourrir. La commercialisation est lente. Dans le stock, il y a des pommes de terre qui ont commencé à germer. >> C’est le cri de cœur de Mamadou Samba Diallo, un producteur dans la préfecture de Mamou.

Pour nos pauvres producteurs, la récolte est bonne. Elle est toujours bonne avec les potentialités offertes par notre pays. Le problème majeur qu’ils connaissent reste la commercialisation impossible. Le prix de vente de la pomme de terre a chuté d’une manière vertigineuse à 2 750 GNF. Les producteurs s’escriment à écouler localement et à perte ce qui peut l’être.

Plus de 10 000 tonnes restent en rade dans les champs, vouées à pourrir si elles ne parviennent pas à être vendues ou stockées. Plus de 6 100 tonnes de la moitié des récoltes invendues, sont conservées dans des chambres froides et des magasins relais. À grand renfort d’énergie et à un coût très élevé. L’Organisation Paysanne a atteint la limite de ses capacités de stockage et de ses ressources financières. Son existence même est en péril, car les campagnes agricoles se financent sur la base d’emprunts remboursés sur la vente. Un mécanisme éprouvé depuis des années, sauf que la commercialisation est arrêtée et le produit en train de se perdre.

Cette situation aboutit aux pertes de revenus : les producteurs sont menacés. Au-delà des producteurs, c’est toute la filière qui est en crise : plus de 11 800 familles paysannes, les ouvriers agricoles au chômage technique, tout comme les jeunes ruraux, habituellement chargés du transport, sans compter les distributeurs et les grossistes.

Que faire pour surmonter les crises comme celle-là, empêcher que la perte de revenus se répercute sur la sécurité alimentaire dans notre sous-région et plonge les agriculteurs dans une situation d’endettement inextricable ?

A la réponse à cette question, TIAST assure un service d’écoulement des produits de ses clients, en leur garantissant un marché prêt pour toute la quantité d’amidon de manioc annuellement produit, et au prix appliqué sur le marché international et au taux du jour.

Des pays comme la Thaïlande gagnent environ 4 milliards de dollars en industrialisant et en exportant chaque année des produits à base de manioc tels que l’amidon, la farine, l’éthanol, le sirop, etc… Il est grand temps de changer la donne en Guinée.

Le service d’écoulement de produits garantit que toutes les marchandises transformées à partir de nos usines seront vendues. Actuellement, TIAST a une commande annuelle d’environ 600.000 tonnes d’amidon de manioc en provenance de Chine, et elle est la mieux placée pour rendre ce service.

En raison de cet avantage, TIAST exploite un service de prélèvement hebdomadaire qui permet d’emporter immédiatement après que le producteur ait produit la quantité requise d’amidon.

La demande annuelle d’amidon de manioc de la Chine est de 9 millions de tonnes, alors que l’importation est de 3 millions de tonnes, ce qui laisse un marché de 6 millions à couvrir. Le prix du jour est à 510 USD la tonne F.O.B (THAI TAPIOCA STARCH ASSOCIATION). TIAST signe un contrat de vente avec ses clients pour toute la quantité d’amidon de manioc qu’ils produiront dans les délais de la garantie et même au-delà s’ils le désirent.

Pour conclure, TIAST offre des opportunités aux agri-preneurs et entrepreneurs d’être propriétaires d’usines afin de transformer leurs produits agricoles pour ajouter de la valeur, créer des richesses à travers les emplois créés, et un véritable pourvoyeur de devise pour l’économie du pays. TIAST partage l’idéal du gouvernement dans sont combat pour assurer la sécurité alimentaire mais aussi développer une agriculture moderne

 

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