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Des ressources humaines formées dans le secteur agricole permettront d’améliorer ce secteur en Afrique.

L’agriculture a toujours été un élément important de l’économie africaine. Son importance est devenue plus évidente pour la plupart des gens récemment en raison de la pénurie de nourriture dans les pays africains. L’Afrique a ce qu’il faut pour nourrir sa population sans avoir à importer de l’étranger. La dépendance excessive à l’égard des cultures importées pour compléter l’alimentation insuffisante du continent a mis celui-ci dans l’embarras à la suite de la guerre Ukraine-Russie. Par exemple, en Afrique subsaharienne, les cultures de base telles que le blé, le soja et le riz sont importées pour compléter les produits insuffisants cultivés par les agriculteurs locaux. 

Le mal est déjà fait ! Alors que les parties prenantes et les représentants des gouvernements se réunissent pour délibérer sur la voie à suivre, il est nécessaire de se concentrer sur les ressources humaines qui produisent les cultures. Sinon, elles continueront à fournir la même production qu’auparavant. En les dotant des connaissances et de l’éducation appropriées, on commencera par façonner leur vision de l’agriculture et des effets d’entraînement que leur production élevée ou faible a sur l’ensemble de la population. Au fur et à mesure qu’ils seront formés, ils continueront à chercher de meilleurs moyens d’améliorer leur production. 

Pour y parvenir, les gouvernements africains devraient signer quelques contrats avec des institutions à l’étranger dont le secteur agricole se porte très bien. Les agriculteurs locaux seront soit envoyés à l’étranger pour y être formés, soit les experts viendront en Afrique, rencontreront les agriculteurs locaux et les formeront pendant un certain temps. Cela permettra un transfert de connaissances des experts vers les agriculteurs africains. Ces derniers mettront ensuite en pratique ce qu’ils ont appris sur le continent africain. Cela nous permettra d’obtenir des résultats similaires à ceux de l’expert et nous évitera de dépendre excessivement des importations d’outre-mer. Il convient également de noter qu’après leur formation, il est nécessaire de leur apporter tout le soutien dont ils ont besoin. Il faut créer l’environnement adéquat pour eux. 

 

Il faut s’assurer que ces collaborations seront à long terme. Les effets se feront sentir à long terme, mais c’est mieux que d’utiliser des méthodes agricoles archaïques et de s’attendre à recevoir le même rendement que nos concurrents étrangers. 

Les étudiants diplômés des instituts agricoles du continent devraient être encouragés à ne pas toujours chercher des pâturages plus verts à l’étranger, mais à transmettre leurs connaissances aux agriculteurs qui connaissent mal les méthodes agricoles modernes. Cela contribuera également à améliorer la qualité des ressources humaines dont nous disposons sur le continent. 

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