L’agroécologie au Service des Femmes Sénégalaises Pour une Indépendance Digne de Son Nom.

La sécurité alimentaire dépend des africains. Les femmes sénégalaises assurent 30% des emplois du secteur agricole du pays. Tawafal est un village sénégalais situant à 120 km à l’Est de Dakar où la population à planter sur une parcelle de six hectares verdoyantes plantées d’aubergines.

La population cultive également les tomates, les oignons et les laitues. Selon eux, l’Afrique doit miser sur les en Agriculture, ceci se sent dans certains des propos de ces agricultrice. « Nos maris sont partis nous avons trouvé un accompagnement pour apprendre de nouvelles pratiques agroécologiques bien plus rentables ». D’après Waré Diouf. Elles précisent que 40% des récoltes sont dédiées à l’autoconsommation et le reste à la vente.  « Tout ce que nous consommons vient de nos parcelles. L’argent que j’utilisais avant pour acheter des légumes au marché, je le mets maintenant dans tontine (système collective d’épargne) dans l’école ou la santé des enfants ». Explique une agricultrice.

En 2019, le secteur agricole du pays a contribué à hauteur de 9,4% du PIB national selon l’Agence de la statistiques et la démographie (ANSD). Selon la Banque Mondial, c’est un secteur qui représente 30 % des emplois sénégalais. L’ONG Agrisud Internationale, une ONG agroécologique décide de miser sur les femmes pour développer un programme d’appui à la diversification maraîchère dans le bassin arachidier. Dans le but de limiter la chute des productions des cultures d’arachide, de mil et de niébé pratiquer par les paysans, ladite ONG met en place des sites de maraichages à travers le pays.