Après avoir acquis son indépendance au niveau politique, le continent africain fait face à une série de défis économiques. A son habitude de se tourner rapidement vers l’Occident pour des soutiens, surtout financiers, le continent reste paralysé par la pauvreté et l’insécurité alimentaire ; le pire de tous les problèmes. Dans le domaine agricole, la révolution verte a profité à la plupart des régions du monde, notamment à l’Asie de l’Est et au Pacifique entre 1960 et 1990 à rapidement rebondir à l’exception de l’Afrique. Il est très important de mettre en exergue que l’Afrique possède la plus grande superficie de terres arables, soit plus de 202 millions d’hectares. Mais pourquoi meurt-il toujours de faim ? Pourquoi la sécurité alimentaire en plus de la pauvreté reste toujours un défi apparemment insurmontable ?
Cela m’intéresserait de parler de quatre astuces très pratiques dans les paragraphes suivants pour augmenter la productivité agricole et stimuler la croissance. Ces quatre astuces ci-dessous sont tirés de « transformer l’agriculture africaine pour améliorer la compétitivité », une analyse de la Banque africaine de développement dans le rapport 2015 sur la compétitivité de l’Afrique du Forum économique mondial. Il y a 8 astuces données dans le rapport mais je vais en parler des quatre essentiels.
Développer les cultures de rente
Du financement suffisant doit être consacré à la recherche en matière d’amélioration des plantes et l’agronomie en plus du type de sol unique africain qui favorisera la culture d’une plante. Une recherche menée par CGIAR, un consortium révèle qu’un dollar investi dans ce parcours en vaut la chandelle. Il y a une myriade de cultures qui pousseraient bien dans le sol africain qui restent encore à découvrir grâce aux recherches de base agricoles.
Améliorer l’accès aux marchés immédiat, la réglementation et la gouvernance
L’amélioration des infrastructures rurales telles que les routes est essentielle pour accroître la productivité en réduisant les coûts d’expédition et les pertes de produits périssables. Parallèlement, l’octroi de meilleures incitations aux agriculteurs, notamment la réduction des subventions alimentaires, pourrait accroître la production agricole de près de 5% selon le rapport.
Utiliser les engrais
La fertilité des sols baisse de plus en plus comme elle est mise à profit. À mesure que la fertilité des sols se détériore, l’utilisation des engrais doit augmenter. Par conséquent, les gouvernements africains doivent rassurer la disponibilité d’engrais à des prix subventionnés et au bon moment. La formation sur l’usage d’engrais réduit l’impact sur l’environnement et une analyse des programmes de formation de ce type en Afrique de l’Est a montré qu’ils ont augmenté les revenus moyens de 61 %.
L’utilisation judicieuse des technologies de l’information
Les technologies de l’information peuvent bien faciliter la culture, l’usage des engrais, et l’application de pesticides. Il améliore également la gestion des terres et de l’eau, donne accès aux informations météorologiques et met les agriculteurs en contact avec des sources de crédit. Le simple fait de donner aux agriculteurs des informations sur les prix des cultures sur les différents marchés a augmenté leur pouvoir de négociation. Esoko, un fournisseur de services mobiles d’information sur les cultures, estime qu’ils peuvent augmenter les revenus de 10 à 30 %.
Pour clôturer mon article, mettant à profit les 202 millions d’hectares disponibles de terres arables non cultivées, l’Afrique peut également utiliser les terres en usage ainsi que les terres réservées pour son intégration économique. L’adhésion à ce « plan d’action » permettra à l’Afrique d’accéder à la sécurité alimentaire et à la prospérité pour ses habitants.
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