La FAO : Les prix mondiaux des denrées alimentaires ont grimpé en flèche, atteignant les plus hauts niveaux

Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), une institution spécialisée des Nations Unies comptant 194 d’Etats membres qui dirigent les efforts internationaux visant à assurer la sécurité alimentaire pour tous et à faire en sorte que les populations aient régulièrement accès à une alimentation de qualité et en quantité suffisante pour mener une vie saine et active, les prix mondiaux des denrées alimentaires essentielles ont grimpé de 12% entre février et avril et presque 34% de hausse par rapport à l’année précédente atteignant le plus haut niveau jamais enregistré.

De nombreuses parties prenantes imputent toutefois cette flambée des prix des denrées alimentaires aux ravages de la guerre en Ukraine et à l’impact de la Covid.

L’indice de la FAO des prix des céréales a augmenté de 17,1 % en mars par rapport à février, en raison de la forte hausse des prix du blé et de toutes les céréales secondaires, due en grande partie au malaise Ukrainien. La Fédération de Russie et l’Ukraine, combinées, ont représenté environ 30 % et 20 % des exportations mondiales de blé et de maïs, respectivement, au cours des trois dernières années.

Les prix mondiaux du blé ont grimpé de 19,7 % au cours du mois, exacerbés par la guerre en Ukraine et les inquiétudes concernant l’état des cultures aux États-Unis. Cette situation a incité de nombreuses entreprises de boulangerie et d’autres qui utilisent du blé à passer à l’utilisation de la farine de maïs. Un reportage de TV5 révèle qu’un boulanger populaire au Cameroun a décidé d’utiliser de la farine de maïs pour faire du pain, ce qui s’est avéré rentable et de nombreux clients ont affirmé que le pain était croustillant et que la saveur traditionnelle le rendait exceptionnellement bon. Au fait, la flambée actuelle des prix des biens alimentaires essentiels continue de causer des inquiétudes dans le monde entier, surtout les salariés à revenu moyen et les chômeurs.